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Messages reçus de nos invités :

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« J’ai eu la chance d’y être ce week-end… Du pur bonheur !!! Déjà les Saintes ont quelque chose de « magic » … Mais là … le festival les Chevaux du Sud à réussi a apporter quelque chose en plus… J’avoue avoir pleuré sur le film de Nicolas Dalaudier … »

Jean-Marc Mussot

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« Et voilà fini les vacances: des amis, du pastis, des chevaux, des taureaux, du soleil, un festival des chevaux du sud, un documentaire qui prend son envol.  Carrément fier le Nico !!! Première diffusion publique … Merci les organisateurs du festival « les chevaux du sud »!!!! et merci les Hasta !!! des rigolades, des moments super forts… et c’est déjà fini……

Hasta Luego!!!!! Hasta Luego!!!!! Hasta Luego!!!!! « 

Nicolas Dalaudier

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« 2 jours sous un soleil de plomb (qui s’en plaindrait ?) pour assister à un super festival du film et du livre équestres aux Saintes-Maries-de-la-Mer, en Camargue, et présenter mon documentaire sur les westerns qui y ont été tournés, au début du siècle dernier. Tout cela en compagnie d’organisateurs de talents chaleureux et de passionnés de chevaux. Un moment de pur bonheur ! Avec quelle « Equestria » magnifique « Les Chevaux du Sud » est en train de devenir un grand festival ! Tous les ingrédients y sont réunis pour que la « gardianne » culturelle qu’il a concocté satisfasse aussi bien les amateurs de chevaux, que les non initiés : ballades littéraires à cheval, œuvres écrites et illustrées, films documentaires présentés par ceux qui les ont écrits ou réalisés. Un festival qui galope sur les traces des « Étonnants voyageurs » de Saint-Malo, festival de référence en matière d’aventure littéraire. A ne pas manquer si vous trouvez dans la région des Saintes-Maries-de-la-Mer (13) ! »

Hervé Ciret

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« Toute l’équipe de Cheval d’Aventure, partenaire du Festival des Chevaux du Sud, est de retour de la Feria des Saintes Maries de la Mer. 3 jours d’émotions équestres sensationnelles …De très bons moments, de très belles rencontres! Nous comptons sur vous en 2013!!! »

Cheval d’Aventure

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Difficile de trouver du temps – et une connexion internet aussi – pour vous parler du Festival LES CHEVAUX DU SUD tellement le programme est chargé…

La Cavalière masquée ... lire la suite :  http://www.lacavalieremasquee.com/page/3/

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« Encore un nouveau « rêve de ch’val » réalisé grâce aux Chevauchées littéraires du festival Les Chevaux du Sud. Malgré les pieds humides, j’ai eu une sensation de liberté absolue dans ce paysage unique et magnifique. Le flop-flop des chevaux dans l’eau berçait mon imagination laissée au vagabondage et j’eus bien du mal à retenir une demande de départ au galop, frustration qui fut finalement satisfaite dans les sentiers, tandis que deux chevaux en semi-liberté nous regardaient passer. »

La Cavalière masquée ...   lire la suite : www.lacavalieremasquee.com/page/2/

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« Bravo pour l’organisation, pleins de belles rencontres et une très belle ambiance..! »

Sibylle d’Orgeval

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Un petit mot pour vous dire combien j’ai été ravie de participer au festival et désolée de devoir partir en hâte dimanche soir. J’ai du attraper un bus au vol (au lasso…) Mille mercis en tous cas, pour ces moments magiques passés avec vous tous … »

Stéphanie Le Bail

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« Quelle belle idée de mêler le cheval à la littérature, de mettre des écrivains sur des chevaux … … cette pinède ou les cavaliers écoutent les écrivains parler du cheval … ce mélange de chevaux, de littérature, d’expositions, de films, ici en Camargue, au pays des chevaux … c’est une réussite ! »

Jean Louis Gouraud

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| 8 août 2014 |   Nathalie Succarat et Les Chevaux du Sud

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Il y a tant de chevaux, parcourant tant de territoires …

Tant d’histoires tracées pas à pas ou au grand galop  ….

Tant d’artistes, d’artisans, de randonneurs, soigneurs, dessinateurs, sculpteurs …

Tant d’instant passés près de leurs chevaux peau à peau, à leurs côtés ou sur leurs dos …

 

Tant de manières, de regards et d’approches pour les observer, les valoriser,

de pouvoir parler d’eux

Et transmettre … un peu …

 

Il y a tant de chants gitans, de guitares, de flamants et de cigales

Tant de trésors naturels et culturels à protéger

Contre vents et marées

 

Et dans l’écrin de cette Camargue, terre de traditions et de chevaux

Un festival porte chaque année un peu plus haut

les couleurs sans frontière de la passion du cheval

 

Partages heureux de regards, de pages d’écritures, d’images, de rires et d’émotions

Au coeur des merveilleuses Saintes Maries de la Mer

 

Bravo et merci au Festival Chevaux du Sud

Si fraternel et convivial évènement

 

Qu’il en soit toujours autant et

Qu’il dure longtemps …

 

Nathalie Succarat – Frères Cavaliers

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L’édition 2014 vue par Stéphane Bigo :

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Voyageur au long cours, fidèle participant depuis la première édition, Stéphane Bigo présentait cette année son nouveau livre et le film « la caravane céleste » … Il nous livre ses impressions sur le cru 2014 du Festival LES CHEVAUX DU SUD :

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« Quand Didier Parmentier m’a exposé l’idée d’un livre d’or et demandé de préparer « quelque chose », je lui ai aussitôt marqué mon accord. Voilà une tâche facile et qui ne mange pas de pain : « Génial ! Super ! » plus une petite signature et hop, embarqué c’est pesé.

En anglais j’aurais mis « Yes man, respect ! », parce que, y a pas à tortiller, « l’œuvre » est assez remarquable. Quand on arrive, tout baigne : les livres sont là, le film passe à telle heure, le couvert est prêt, le gîte est prévu (sans la gitane), on te propose même des places de spectacle gratuites, et tous les membres de l’organisation (que je salue au passage et remercie chaleureusement) sont à votre disposition et répondent à vos inquiétudes avec une amabilité sans faille et un sourire « jusque là ! ».

En brésilien j’aurais dit : «Legal !», terme que les brésiliens utilisent pour manifester leur enthousiasme probablement parce qu’ils considèrent que seule l’illégalité est normale, la légalité, comme notre festival, a toujours un caractère exceptionnel ; j’aurais pu dire aussi « Joiiinha ! », petit joyau ! car Les Chevaux du sud, c’est du ciselé.

En Italien j’aurais dit : « Davvero notevole ! », l’événement est en effet « réellement considérable », pas encore le festival de Cannes mais qui sait ! On y voit du beau monde, presque des stars ! et je trouve qu’il colore d’une subtile note culturelle voire artistique la chaude ambiance camarguaise de la ville aux parfums de chevaux, de taureaux et de musique flamenco. D’ailleurs, un escalier monte aux marches du relais culturel. L’ai-je bien descendu ?

En espagnol, j’aurais juste mis « Genial ! » parce que, quand même, cette idée de faire un « festival » du livre et du film équestre, au lieu d’un banal salon du cheval comme il en court les rues, est magnifique. Pas de marchands du temple, pas de démonstrations où il faut prouver qu’on est le meilleur, pas de querelles de clochers où l’on défend âprement des convictions équestres loin des carrières et surtout pas sur un cheval, juste des copains ou des hommes et des femmes en passe de le devenir parce qu’ils ont en commun un livre ou une vidéo et, souvent, un vécu étonnant qu’ils nous livrent avec pudeur si la curiosité est réelle. Plus les réunions autour d’une table sous les pins, au milieu des étangs, des salicornes et des saladelles, ou des interviews intelligemment menées par Didier pour que les auteur(e)s révèlent le meilleur d’eux-mêmes. Par contre je n’aurais pas osé dire « Es un puta madre de festival ! », pas de vulgarité dans un livre d’or s’il vous plaît, même si je le pense très fort parce qu’aux Saintes, il y a dans l’air une qualité spéciale, une euphorie immanente qui nous branche en permanence sur un mode jubilatoire. A bien y réfléchir, les Chevaux du sud et les Saintes, c’est un puta madre de mariage d’amour.

Et Didier de me préciser : « Bien sûr ce livre d’or, ce n’est pas pour marquer « Super ! Ou génial ! », il faudrait quand même développer. » Alors là je suis resté sec, ça m’a complètement coupé l’inspiration. »

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Stéphane Bigo, auteur, cavalier au long cours et enseignant DE

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Chroniques de Camargue | 12 juillet 2015 | 

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Ce matin je suis convié à assister aux chevauchées littéraires. Un auteur, accompagné d’auditeurs désireux d’en savoir plus, partent chevaucher en plein coeur de la Camargue.

Après le traditionnel petit déjeuner, avec ceux qui sont devenus le temps du Festival ma famille, je me rends aux écuries. Pour la première fois depuis mon arrivée, je me retrouve confronté au cheval Camargue. Juché sur son dos, d’abord hésitant, je comprends vite que ce n’est pas un simple animal que je monte, mais un être doué d’une sensibilité propre et de son caractère. Un accord tacite se créé entre nous.

Nous pénétrons dans la véritable Camargue. Au travers d’une végétation terriblement belle et sauvage, je chevauche maladroitement, précédé de mes compagnons.  Finalement au détour d’un chemin à peine visible, nous pénétrons dans une pinède. Une fois descendus, nous prenons place autour d’une table et l’écrivaine-voyageuse Clémence de Villecourt commence son récit.

De sa voix douce, elle tisse le fil qui nous emmène dans les dédales de sa vie. Et au travers de sa volonté irrépressible de liberté, elle partage avec nous sa passion de l’ile Maurice et de l’aviation. Puis sa rencontre avec le cheval. Décrivant  son émerveillement pour cet animal encore mystérieux , je suis captivé par cette femme à la sérénité et à la force déroutante. C’est à cet instant que j’ai commencé à comprendre pourquoi le cheval Camargue fascine autant. Avec lui je découvre ce qu’est la liberté à deux. Beaucoup considèrent qu’être libre va de pair avec être seul. Ici, c’est au travers d’une selle de cuir et d’attaches que l’homme et le cheval sont libres, ensembles.

Après cette rencontre forte et enrichissante, je rejoins mon compagnon. C’est teinté d’un respect nouveau que je remonte en selle. Traversant un lac éclaboussé par les éclats de rire de ma troupe, l’excitation monte. Mon meilleur ami me propose mon premier galop. Trop heureux, j’accepte immédiatement, avide d’en savoir plus sur lui. Du pas, un coup de talon, un trot s’installe. Mal à l’aise et malmené sur ma selle, je réitère ma pression. Tout se met alors en mouvement. Le cheval se jette en avant et je glisse souplement, presque naturellement, sur ma selle. Un éclat de rire jaillit. Mais, trop vite, la magie disparait. Il est déjà temps de repartir travailler. Le Festival n’attend pas.

Je laisse à regret mon ami éphémère et la journée reprend son cours. Arrivé aux Saintes-Marie-de-la-Mer, je m’affaire aux préparatifs du Festival. En portant, collant, cuisinant, je croise toutes ces personnes, qui le temps du festival, animées d’une passion commune, se donnent aux autres sans attendre en retour. Je n’ai plus aucun doute sur le fait que c’est le cheval qui nous a amenés ici. Nous avons  la chance aujourd’hui  de pouvoir lui rendre un peu de ce qu’il nous donne.

Au travers des petites bâtisses blanches qui bordent les rues étroites, sous le soleil implacable et le mistral inlassable, les rencontres se multiplient.

« Bonjour, je travaille pour le festival des chevaux du Sud… »

Et la carapace de chacun se brise. Ces gens qui quelques secondes auparavant affichaient un mépris et une indifférence palpables, l’espace d’un instant, deviennent beaucoup plus humain.

Je souris à cette pensée : qui aurait cru que l’animal soit celui qui rende l’homme un peu plus humain ? Cette contradiction n’en serait-elle pas une ?

Les projections des films s’enchaînent et les spectateurs en ressortent les yeux brillants. Les bénévoles et moi-même n’arrêtons pas de nous activer pour faire vivre l’espaces de quelques heures le quotidien de l’amoureux de la Camargue. Autour d’une table, où chacun partage le fruit de sa journée, nous apprenons à nous connaître. Les éclats de rires et la bonne humeur se mêlent aux chants naissant des grillons. Le repas terminé, je me rends aux Arènes pour le second temps fort  de la journée : le spectacle équestre où évolue Lorenzo, le cavalier prodige fils de la Camargue.

Sans rien comprendre au spectacle qui se déroule devant moi, les cavaliers et leurs montures commencent leur spectacle dans les Arènes bondées. Les chevaux, hommes, femmes, lamas, chiens se succèdent au gré de la musique et des flammes. Un conte dansant se dessine sur le sable. Un homme affublé du costume traditionnel de Mongolie m’emmène dans ses steppes sauvages. Puis quatre femmes et huit chevaux les remplacent et évoluent dans un ballet parfaitement maitrisé. Le foule est subjuguée, regardant presque religieusement ce qui se déroule.  Deux douzaines de cavaliers apparaissent alors et s’en suit une chorégraphie impressionnante de précision, rythmée et musclée. Les fameux Gardians, maîtres de la Camargue, munis de leurs tridents, font irruption dans l’arène. Le public est en effervescence, claquant des mains au rythme de la musique. Leur discipline et rigueur forcent le respect. Un touche humoristique vient faire rire à gorge déployées le public. Laurent Galinier et son cheval semble jouer comme des enfants. Je me pose alors une question : pourquoi ces chevaux sont-ils prêt à accomplir l’impossible ? Pourquoi se plient-ils à l’exigence de leurs maîtres de la sorte ? Subitement, l’obscurité nous écrase. Doucement, la lumière revient et une cavalière vêtue d’une somptueuse robe sombre et sanguine se dévoile. C’est Clemence Faivre, la femme cheval. Un numéro des plus sensuel nait sur le sable qui éclabousse les Arènes à chacune des foulées de son magnifique entier. La danse se termine lorsque le cheval se dresse face à la foule, comme pour défier quiconque voudrait douter de leur le lien indicible.

C’est au tour de Lorenzo de faire son entrée. Debout sur deux juments noires et suivi d’une dizaine de juments, il n’est plus homme mais étalon menant son troupeau. Le spectacle qui se déroule devant moi est à peine croyable. Chacune attentive à la voix et au regard de son maître, elles sautent et paradent, pendant que les assistantes se pressent de préparer le saut suivant. Je n’ai plus les mots pour décrire ce que je ressens. Le spectacle prend fin, et la foule se soulève dans un tonnerre d’applaudissements. Les Arènes se vident rapidement.

Nous retrouvons alors Clémence Faivre dans les coulisses où elle accepte de nous donner une interview. Puis, éreinté, je rentre au domaine de Maguelone.

Aujourd’hui, j’ai vu la Camargue. Et demain, je sais qu’en me levant, j’aurais la chance de pouvoir découvrir un peu plus ce pays de chevaux et  de tradition qui fascine tant.

Alex Schwartz

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